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Développement durable: "Adapter les démarches entreprise par entreprise"

(prononcé au Paperjam Business Club, 10x6 Développement durable, le 28 juin 2017. Vidéo ) Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs, Ce soir, j’aimerai profiter de l’occasion pour clarifier et affirmer un point très important : pour les entreprises, la contribution au développement durable passe inévitablement par un engagement RSE. Voilà qui est dit de manière péremptoire et vous laisse peu de marge de manœuvre, n’est-ce pas ? Mais je peux m’en expliquer. En effet, une politique RSE agit sur 3 piliers : 1. Elle améliore votre gouvernance, notamment la prise de décision, et la gestion de vos relations avec vos parties prenantes. 2. Elle permet une gestion responsable de vos collaborateurs alias vos RH. 3. Et enfin elle optimise et/ou réduit vos impacts environnementaux (optimisation des transports, gestion des déchets, réduction de la pollution). Première déduction pour les entreprises : Il n’y a pas une seule voie vers le développement durable. Il y en a même plein, a...

Allocution BIL Woman Business Manager of the Year 2017

(Discours prononcé le 27 avril 2017) Mesdames, Messieurs, Encore un homme sur scène ! Navré de cet état de fait, mais il faut admettre que l’UEL reste un club très viril, malgré l’arrivée dynamisante de Marie-Hélène Massard au conseil d’administration il y a un peu plus d’un an. Ce soir, vous auriez normalement dû voir un autre homme en la personne de Jean-Jacques Rommes, notre administrateur-délégué et membre du jury, mais il avait une autre obligation et m’a prié de vous présenter ses excuses. Il nous rejoindra peut-être un peu plus tard. L’UEL, club d’hommes disais-je, n’est en fait que le triste reflet de nos entreprises en la matière. Il y a peu de femmes cheffes d’entreprise au Luxembourg : 15% en 2015 d’après l’OIT pour ce qui est des femmes à des postes de direction. Et donc statistiquement, elles sont moins représentées au sein des organisations patronales. CQFD. Voilà pour le constat que nous faisons tous, tout le temps. C’est très bien, mais comment faire des progrès ?...

Trop d'impôt, tue le robot

(Carte blanche parue sur Paperjam.lu le 7 avril 2017) C’est devenu la tarte à la crème des réseaux sociaux : pour sauver notre monde du travail, il faut taxer les robots. Et de partager une vidéo de Bill Gates évoquant cette possibilité. Et de nous sortir un récent prix Nobel d’économie pour soutenir l’idée. Le tout avec paperjam.lu qui titre sur le soutien que cela apporte à Mady Delvaux. Cette dernière, dans une interview avec René Winkin dans le Paperjam du moment, semble d’ailleurs démentir que son rapport ait jamais recommandé l’idée : «  Le rapport ne demande pas qu'on introduise une taxe sur les robots ni un revenu universel. Il dit : on ne sait pas ce qui va se passer en matière d'emploi.  » Cette idée de taxer les robots est tout simplement LA fausse bonne idée. Simpliste à souhait, populiste selon l’usage qu’on lui donne et parfaitement irréalisable en pratique sans entraîner une ribambelle de conséquences plus ou moins désastreuses pour ceu...