Edito Connect by clc: Cannabis et bonheur en entreprise?
Chers Membres, Chers Lecteurs,
En annonçant une légalisation prochaine du cannabis, notre gouvernement s’est lancé dans un projet aussi moderne et innovant qu’il est risqué. En effet, le cannabis n’est pas un produit anodin et le Grand Format du présent magazine vous donnera un bon aperçu de la problématique. C’est aussi pour cela que la clc a organisé en octobre dernier une table ronde chez Cannad’our à Kalborn en présence de Romain Schneider, Ministre de l’Agriculture. La clc est un acteur socialement responsable de longue date et c’est pour cela que nous avons voulu donner un éclairage lucide et nuancé à ce sujet, tout en explorant les opportunités pour le commerce (et la production) au Luxembourg.
Le cannabis est somme toute un produit peu connu de la population luxembourgeoise en général et il faudra l’éduquer à sa consommation afin d’éviter des effets néfastes. Tout un savoir-faire va devoir être mis en place afin de conseiller le client et de lui permettre d’avoir une expérience sans désagrément de cette plante connue depuis des millénaires.
Au-delà de son usage purement récréatif, le cannabis devrait également, sous différentes formes, apporter un soulagement à certains types de patients en souffrance et rien que de ce point de vue, sa légalisation est une bonne chose. Une chose est sûre, désormais tout le monde attend avec impatience le projet de loi.
Quant au bonheur en entreprise, je doute qu’il puisse être atteint par la consommation de cannabis, mais nous avons eu le plaisir de rencontrer et d’écouter la philosophe Julia de Funès lors d’une conférence en cercle restreint fin septembre. Elle nous a fait l’honneur de nous accorder en plus une interview exclusive que je vous invite à lire et relire. En effet, la question du sens, éminemment philosophique, est également de plus en plus présente en entreprise, multinationale ou PME. Là encore, la clc est fidèle à son engagement responsable et promeut constamment un management respectueux des collaborateurs, de l’environnement et de toutes les parties prenantes. Julia de Funès dresse un portrait sans concession des dysfonctionnements managériaux des grandes entreprises en particulier et montre comment les PME ont une carte à jouer pour redonner du sens dans un monde managérial qui a parfois été rationalisé à outrance.
Le bonheur en entreprise n’est donc ni une fin en soi, ni absolument nécessaire. En revanche, insuffler du sens à la vision et aux missions de l’entreprise est absolument vital pour ses collaborateurs et donc pour elle-même.
Je conclurai cet édito par une réaction d’humeur au traitement médiatique réservé aux positions patronales en matière de dialogue social. Combien de fois faudrat-il répéter que ni l’UEL, ni ses membres (dont la clc) n’ont refusé le dialogue social ? La reprise pure et simple, sans traitement journalistique, sans mise en perspective, des affirmations très inventives des syndicats est au mieux, lassante, au pire de la désinformation éhontée. Nous souhaitons bien évidemment continuer le dialogue, mais plus selon les règles imposées jusqu’à présent qui aboutissaient très régulièrement à des résultats biaisés et aux dépens des entreprises, PME en tête !
Nous continuerons bien évidemment à répondre aux demandes d’avis des politiques ou à échanger avec les syndicats sur tous les sujets qui concernent nos activités. Ce que nous ne ferons plus c’est négocier dans des enceintes exposées à la pression des médias, alimentées par des fuites organisées sur les discussions en cours. Une négociation ne peut se faire que de bonne foi et nous en étions loin ces dernières années.
En annonçant une légalisation prochaine du cannabis, notre gouvernement s’est lancé dans un projet aussi moderne et innovant qu’il est risqué. En effet, le cannabis n’est pas un produit anodin et le Grand Format du présent magazine vous donnera un bon aperçu de la problématique. C’est aussi pour cela que la clc a organisé en octobre dernier une table ronde chez Cannad’our à Kalborn en présence de Romain Schneider, Ministre de l’Agriculture. La clc est un acteur socialement responsable de longue date et c’est pour cela que nous avons voulu donner un éclairage lucide et nuancé à ce sujet, tout en explorant les opportunités pour le commerce (et la production) au Luxembourg.
Le cannabis est somme toute un produit peu connu de la population luxembourgeoise en général et il faudra l’éduquer à sa consommation afin d’éviter des effets néfastes. Tout un savoir-faire va devoir être mis en place afin de conseiller le client et de lui permettre d’avoir une expérience sans désagrément de cette plante connue depuis des millénaires.
Au-delà de son usage purement récréatif, le cannabis devrait également, sous différentes formes, apporter un soulagement à certains types de patients en souffrance et rien que de ce point de vue, sa légalisation est une bonne chose. Une chose est sûre, désormais tout le monde attend avec impatience le projet de loi.
Quant au bonheur en entreprise, je doute qu’il puisse être atteint par la consommation de cannabis, mais nous avons eu le plaisir de rencontrer et d’écouter la philosophe Julia de Funès lors d’une conférence en cercle restreint fin septembre. Elle nous a fait l’honneur de nous accorder en plus une interview exclusive que je vous invite à lire et relire. En effet, la question du sens, éminemment philosophique, est également de plus en plus présente en entreprise, multinationale ou PME. Là encore, la clc est fidèle à son engagement responsable et promeut constamment un management respectueux des collaborateurs, de l’environnement et de toutes les parties prenantes. Julia de Funès dresse un portrait sans concession des dysfonctionnements managériaux des grandes entreprises en particulier et montre comment les PME ont une carte à jouer pour redonner du sens dans un monde managérial qui a parfois été rationalisé à outrance.
Le bonheur en entreprise n’est donc ni une fin en soi, ni absolument nécessaire. En revanche, insuffler du sens à la vision et aux missions de l’entreprise est absolument vital pour ses collaborateurs et donc pour elle-même.
Je conclurai cet édito par une réaction d’humeur au traitement médiatique réservé aux positions patronales en matière de dialogue social. Combien de fois faudrat-il répéter que ni l’UEL, ni ses membres (dont la clc) n’ont refusé le dialogue social ? La reprise pure et simple, sans traitement journalistique, sans mise en perspective, des affirmations très inventives des syndicats est au mieux, lassante, au pire de la désinformation éhontée. Nous souhaitons bien évidemment continuer le dialogue, mais plus selon les règles imposées jusqu’à présent qui aboutissaient très régulièrement à des résultats biaisés et aux dépens des entreprises, PME en tête !
Nous continuerons bien évidemment à répondre aux demandes d’avis des politiques ou à échanger avec les syndicats sur tous les sujets qui concernent nos activités. Ce que nous ne ferons plus c’est négocier dans des enceintes exposées à la pression des médias, alimentées par des fuites organisées sur les discussions en cours. Une négociation ne peut se faire que de bonne foi et nous en étions loin ces dernières années.
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