Edito Connect by clc: Votre magazine a du flair...
Chers Membres, Chers Lecteurs,
Il a en effet du flair, car lorsque notre conférence de rédaction a décidé de consacrer ce numéro à la sécurité et à la santé au travail, nous étions loin de savoir les proportions que prendrait l’épidémie de COVID-19 alias le coronavirus et qui restent encore incertaines à l’heure où nous mettons sous presse.
Et ces derniers mois, on ne peut pas dire que les bonnes nouvelles aient été légion pour nos secteurs, au contraire. Le nombre de faillites dans le secteur du commerce a encore augmenté cette année et les travaux du tram à Luxembourg-ville font plus de ravages sur les commerces que ce qu’il avait été prédit.
Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement a décidé des augmentations des accises sur le diesel qui vont encore renchérir les coûts opérationnels de nos transporteurs, déjà soumis à une rude concurrence sur un marché international. Le gouvernement affirme que ces mesures ont une visée environnementale or c’est de la poudre aux yeux des électeurs. Ces hausses répétées sont doublement stupides : elles ne feront pas rentrer plus d’impôt dans les caisses de l’Etat, mais surtout n’auront strictement aucun effet sur les émissions de CO2 dans l’atmosphère.
Les camions continueront à passer par le Luxembourg et continueront à faire le plein, mais dans un autre pays. Il n’y a en effet actuellement aucune alternative crédible au transport routier, le développement du rail permettant tout au plus un effet très marginal. Affirmer le contraire est tout simplement malhonnête. Nous espérons désormais que ces entreprises soient au moins soutenues de toutes les manières possibles, notamment en subventionnant l’achat de camions avec une motorisation de dernière génération. La plupart de nos entreprises ont déjà fait la majeure partie de cet investissement à leur frais et ont des flottes modernes. Elles vont désormais avoir besoin d’un coup de pouce.
Sur ce numéro, nous avons donc mis le paquet sur la sécurité et la santé au travail. Pourquoi ? Évidemment parce que les salariés de nos entreprises le méritent et parce que nous pouvons encore et toujours améliorer les conditions de travail de ces derniers. Tous les secteurs représentés par la clc ne sont pas concernés par les mêmes risques avec la même importance.
Un travail de bureau comporte a priori moins de risques que celui d’un chauffeur de poids-lourds convoyant une charge de plusieurs tonnes. Les équipes de vente dans les commerces de centre-ville ou dans les grandes surfaces ont des risques particuliers comme par exemple des blessures au dos en déplaçant des charges ou dus à une position debout prolongée. Tous nos secteurs peuvent également être touchés par des maladies psycho-sociales. Ces dernières sont difficilement attribuables à la seule entreprise, nos salariés ayant des vies en dehors du travail qui peuvent les déstabiliser grandement.
Des deuils, des divorces, des maladies de proches… autant de facteurs dont les effets ne s’arrêteront pas aux portes des entreprises. Il est donc important que tout chef d’entreprise y soit sensibilisé, car même si l’entreprise n’en est pas la cause, elle peut en subir les conséquences voire alimenter ces troubles. Et, faut-il vraiment le dire, les entreprises ne doivent en aucun cas devenir des lieux toxiques. Heureusement, ces cas restent rares et la clc s’engage depuis des années pour des entreprises socialement responsables et continuera à le faire.
Ce nouveau numéro de votre magazine Connect vous offre donc un Grand dossier entièrement dédié au sujet, un article juridique vous rappelant la grande responsabilité qui pèse sur les épaules des chefs d’entreprises en la matière ainsi qu’une interview de Romain Schneider, Ministre de la Sécurité Sociale dont dépend l’Association d’Assurance Accident (AAA). Ce dernier y annonce une enquête de fond en partenariat avec l’Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL), à laquelle la clc et ses fédérations affiliées participeront au mieux de leurs possibilités.
Il a en effet du flair, car lorsque notre conférence de rédaction a décidé de consacrer ce numéro à la sécurité et à la santé au travail, nous étions loin de savoir les proportions que prendrait l’épidémie de COVID-19 alias le coronavirus et qui restent encore incertaines à l’heure où nous mettons sous presse.
Et ces derniers mois, on ne peut pas dire que les bonnes nouvelles aient été légion pour nos secteurs, au contraire. Le nombre de faillites dans le secteur du commerce a encore augmenté cette année et les travaux du tram à Luxembourg-ville font plus de ravages sur les commerces que ce qu’il avait été prédit.
Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement a décidé des augmentations des accises sur le diesel qui vont encore renchérir les coûts opérationnels de nos transporteurs, déjà soumis à une rude concurrence sur un marché international. Le gouvernement affirme que ces mesures ont une visée environnementale or c’est de la poudre aux yeux des électeurs. Ces hausses répétées sont doublement stupides : elles ne feront pas rentrer plus d’impôt dans les caisses de l’Etat, mais surtout n’auront strictement aucun effet sur les émissions de CO2 dans l’atmosphère.
Les camions continueront à passer par le Luxembourg et continueront à faire le plein, mais dans un autre pays. Il n’y a en effet actuellement aucune alternative crédible au transport routier, le développement du rail permettant tout au plus un effet très marginal. Affirmer le contraire est tout simplement malhonnête. Nous espérons désormais que ces entreprises soient au moins soutenues de toutes les manières possibles, notamment en subventionnant l’achat de camions avec une motorisation de dernière génération. La plupart de nos entreprises ont déjà fait la majeure partie de cet investissement à leur frais et ont des flottes modernes. Elles vont désormais avoir besoin d’un coup de pouce.
Sur ce numéro, nous avons donc mis le paquet sur la sécurité et la santé au travail. Pourquoi ? Évidemment parce que les salariés de nos entreprises le méritent et parce que nous pouvons encore et toujours améliorer les conditions de travail de ces derniers. Tous les secteurs représentés par la clc ne sont pas concernés par les mêmes risques avec la même importance.
Un travail de bureau comporte a priori moins de risques que celui d’un chauffeur de poids-lourds convoyant une charge de plusieurs tonnes. Les équipes de vente dans les commerces de centre-ville ou dans les grandes surfaces ont des risques particuliers comme par exemple des blessures au dos en déplaçant des charges ou dus à une position debout prolongée. Tous nos secteurs peuvent également être touchés par des maladies psycho-sociales. Ces dernières sont difficilement attribuables à la seule entreprise, nos salariés ayant des vies en dehors du travail qui peuvent les déstabiliser grandement.
Des deuils, des divorces, des maladies de proches… autant de facteurs dont les effets ne s’arrêteront pas aux portes des entreprises. Il est donc important que tout chef d’entreprise y soit sensibilisé, car même si l’entreprise n’en est pas la cause, elle peut en subir les conséquences voire alimenter ces troubles. Et, faut-il vraiment le dire, les entreprises ne doivent en aucun cas devenir des lieux toxiques. Heureusement, ces cas restent rares et la clc s’engage depuis des années pour des entreprises socialement responsables et continuera à le faire.
Ce nouveau numéro de votre magazine Connect vous offre donc un Grand dossier entièrement dédié au sujet, un article juridique vous rappelant la grande responsabilité qui pèse sur les épaules des chefs d’entreprises en la matière ainsi qu’une interview de Romain Schneider, Ministre de la Sécurité Sociale dont dépend l’Association d’Assurance Accident (AAA). Ce dernier y annonce une enquête de fond en partenariat avec l’Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL), à laquelle la clc et ses fédérations affiliées participeront au mieux de leurs possibilités.
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